NC003
Île Walpole


Site description (2012 baseline):

Site location and context
Située à quelques 250 milles nautiques au sud-est de Maré, Walpole est l’île la plus orientale de la ride des Loyauté. C’est un bloc tabulaire de corail, récemment soulevé. Sa surface plane est entourée de falaises à la base desquelles on trouve un platier, formant une chaussée pour partie émergée. Le plateau culmine à 70 m et mesure 3 km de long sur 400 m dans sa plus grande largeur ; il est plus étroit en son milieu.

Key biodiversity
Les études ornithologiques conduites sur Walpole ont permis d’y identifier 15 espèces d’oiseaux marins et 10 espèces terrestres. Dix espèces marines s’y reproduisent de manière certaine, il s’agit des Frégates du Pacifique et ariel, des Phaétons à brins rouges et à brins jaunes, des Fous brun et à pieds rouges, des Noddis brun, noir et gris et de la Gygis blanche. Huit espèces terrestres dont le Ptilope de Grey s’y reproduisent possiblement. Sept espèces ne s’y reproduisent pas. Cinq d’entre elles sont marines, il s’agit des Pétrels à ailes noires, de Gould et de Cook, du Puffin du Pacifique et de la Sterne fuligineuse et les deux autres sont terrestres migratrices, il s’agit du Tournepierre à collier et du Pluvier fauve. Si l’identification incertaine, de l’aveu de l’auteur même (Rancurel 1973b), du Pétrel de Cook était confirmée, cela constituerait une donnée intéressante car il est peu vu en Nouvelle-Calédonie ; son aire de répartition pacifique, évitant la Mélanésie. Bien que leurs effectifs soient inférieurs aux seuils d’élection d’une IBA sur la base du critère A4, Walpole accueille un grand nombre de Frégates ariel et du Pacifique (leur ratio est variable selon la saison) ainsi que de Fous à pieds rouges. Par contre, l’île accueille plus de 1 % de la population mondiale de Fous bruns (270-800 couples). C’est aussi le seul site de Nouvelle-Calédonie où la Gygis blanche se reproduit de manière certaine et importante (plus de 80 couples (Sirgouant 1994)) et où le Phaéton à brins jaunes a été observé nicheur.

Non-bird biodiversity: (Renevier & Cherrier 1991) ont identifié une espèce de Rhagodia sp., végétal inconnu ailleurs. Des fouilles archéologiques ont également mis à jour la présence de fossiles d’une tortue à cornes (Melolania sp.) également présents sur la Grande Terre et sur l’île de Lord Howe (Nouvelle-Zealande).



Pressure/threats to key biodiversity
Climate change is listed as the third greatest threat to seabirds globally (Croxall et al. 2012). It is predicted to decrease the land area of low-lying Pacific islands and cause complete inundation of some islands (IPCC 1997) leading to substantial population declines (Hatfield et al. 2012). Although no current data or predictions are available specific to this IBA climate change represents a potential threat to this site owing to the risk of future sea level rise leading to inundation, and increased frequency of storms. 300 people work in the forest on Ile Walpole, the affect this disturbance is having on the seabird populations is unknown but could be negative (Spaggiari et al. 2007). Invasive Alien Species represent the greatest threat to seabirds globally (Croxall et al. 2012), causing adult mortality and reduced productivity owing to egg and chick predation. Polynesian Rat is ubiquitous throughout the Pacific (IUCN SSC Invasive Species Specialist Group 2012) and is confirmed to be present (Spaggiari et al. 2007). Polynesian Rat has been recorded predating adult seabirds as well as eggs and chicks (Kepler 1967). They have precipitated island extinctions in small-bodied, ground-nesting seabirds, but their impacts on larger or arboreal nesting seabirds appear to be lower (Atkinson 1985, Jones et al. 2008). Black Rat, Brown Rat, Feral Cat, Feral Pig and Feral Goat are all plausible but unconfirmed residents. Each can potentially cause declines in seabird colonies, and ungulates can exacerbate the threat from other invasive mammals through habitat modification (Atkinson 1985, Rodríguez et al. 2006, Jones et al. 2008, Duffy 2010). Overall, invasive mammals are suspected to be present and are likely to be having a limiting effect on seabirds, or causing population declines. Human disturbance and direct harvesting of seabirds are listed as threats to 26 and 23 of the 97 globally threatened seabirds respectively (Croxall et al. 2012). For Near Threatened and Least Concern species it is likely that human disturbance and consumption affect an even greater proportion, particularly of tropical species, for which major reductions in populations and/or breeding sites are increasingly indicated but seldom quantified, especially across the whole range of the many wide-ranging tropical seabird species (Croxall et al. 2012). Human disturbance and direct harvesting may occur at this site. The sustainability of such harvests is unknown but it may represent a threat to this population.

Conservation responses/actions for key biodiversity
Monitoring des populations d'oiseaux marins. Eradication des prédateurs introduits (Rat Rattus sp)

Protected areas
Aucune


Recommended citation
BirdLife International (2024) Important Bird Area factsheet: Île Walpole (New Caledonia (to France)). Downloaded from https://datazone.birdlife.org/site/factsheet/île-walpole-iba-new-caledonia-(to-france) on 23/12/2024.